La chanson-patate #2 : Un monde merveilleux de Lafayette
"C'était un monde de rêve, c'était un monde de fête, c'était un monde merveilleux"
Samedi dernier, le monde était en ébullition.
Etait-ce parce qu'un femme à barbe, une homme à robe, ou une chanson quiche en diable, venait de remporter les élections européennes de la guimauve ?
Il est vrai que la quiche autrichienne est un peu lourde à digérer pour qui a une tendance au rejet des plats trop épicés.
Par temps de crise, le monde a l'estomac fragile et la mémoire courte.
Ainsi Face à Conchita Wurst, Christine Boutin manquait de s'étouffer et oubliait complètement tous ces mariages où elle avait dansé sur des tubes de chanteurs blondes " Il y avait Claude et Dave, Patrick et ses paillettes..." Elle leur disait merci pour ces moments de folie, prête à passer de bras en bras, à embrasser n'importe qui, à épouser le premier venu.
Quelque russe faisait comme si David Bowie et Michaël Jackson n'avaient jamais franchi le rideau de fer, genre... ni vu, ni connu, à déterminer.
Conchita Wurst n'a rien inventé. Sa chanson mixe Céline Dion, une B.O. de James Bond, le look et la voix de Dana International (gagnante trans de l'Eurovision en 1998). Et les poils ? me direz-vous. Certes, mais Conchita n'a pas plus inventé "La femme à barbe".
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Autrefois, Maurice et Bobonne allaient regarder ces phénomènes pileux à la foire.
Aujourd'hui Kevin se gratte les couilles devant l'Eurovision pendant que Bobonne rêve de Georges Clooney en faisant la vaisselle. Dans un coin, le petit Kilian chante "Rise like a phoenix". Mais rassure-toi Christine, aie confiance, plus tard, la plupart des petits Kilian se gratteront les couilles comme leur papa.